Accidents en agglomération vs hors agglomération

Qui sont les plus exposés ?

La réalité des accidents impose une nouvelle lecture du risque  

Les données européennes de 2024 confirment une réalité que la sécurité routière connaît depuis longtemps : le lieu de l’accident détermine souvent sa gravité.

Les profils d’usagers, les causes et les conséquences varient fortement entre les zones urbaines et les zones rurales.

Comprendre ces différences, c’est pouvoir agir plus efficacement.

Situation de presqu'accident entre un cycliste et un automobiliste sortant de son véhicule

Les usagers vulnérables, premiers exposés en agglomération

Les chiffres montrent qu’en ville, les piétons, cyclistes et utilisateurs de deux-roues légers sont les premières victimes.

En France, les usagers vulnérables représentent 42 % des décès en agglomération.

À l’inverse, hors agglomération, la part des usagers motorisés grimpe nettement jusqu’à 55% contre 13 % de piétons ou cyclistes seulement.

Autrement dit, la ville concentre davantage de victimes fragiles, là où la route ouverte expose surtout les conducteurs de voitures et de motos à des accidents plus violents.

La vitesse, cause principale des accidents les plus graves hors agglomération

Les données confirment que les causes d’accidents diffèrent fortement selon le territoire.

En agglomération, les comportements à risque sont souvent liés à la distraction au volant et au non-respect des règles de circulation. Dans un environnement dense, la multiplication des interactions rend chaque inattention potentiellement dangereuse, en particulier pour les usagers à risque.

Hors agglomération, les accidents sont moins fréquents mais souvent beaucoup plus graves. Les données montrent que la vitesse excessive reste la première cause d’accidents mortels, accentuée par des routes plus rapides et moins sécurisées.

Sur route ouverte, la moindre erreur a des conséquences majeures.

Les accidents hors agglomération sont donc moins nombreux mais plus meurtriers, tandis que ceux en ville restent plus fréquents mais généralement moins graves.

Cette distinction est essentielle pour orienter les politiques d’aménagement.

La sécurité routière, une approche sur mesure

Ces écarts ne relèvent pas du hasard : ils traduisent la diversité des usages et des comportements selon les zones.

L’analyse de la donnée de mobilité permet aujourd’hui de localiser précisément les zones les plus à risque et d’orienter les investissements :

  • Diagnostic sécurité des zones dangereuses
  • Étude des données de mobilité pour prévenir les comportements à risque
  • Évaluation des infrastructures, ayant un impact direct sur la vitesse ou les usagers fragiles.

Cette approche data-driven permet de passer d’une logique uniforme à une logique territorialisée, où chaque zone bénéficie de solutions adaptées à ses enjeux réels.

La donnée au service de décisions plus intelligentes

Chez MICHELIN Mobility Intelligence, nos solutions de mobilité connectée offrent aujourd’hui la possibilité de transformer ces analyses en actions concrètes.

Les gestionnaires de flottes, par exemple, peuvent identifier les trajets à risque, former les conducteurs et réduire les coûts liés aux sinistres.

En s’appuyant sur la donnée, il devient possible de protéger différemment selon le contexte, et donc d’agir plus efficacement pour réduire le nombre de victimes.

Agir pour des routes plus sûres

Les chiffres le rappellent : les accidents n’ont pas les mêmes visages selon les territoires.

Mais que l’on soit en ville ou sur route en zone rurale, chaque donnée compte parce qu’elle représente une vie.

Si vous souhaitez renforcer la sécurité de vos flottes grâce à la donnée, contactez-nous dès aujourd’hui pour découvrir nos solutions de mobilité intelligente.

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